vendredi 31 juillet 2009

Le point de bascule


 

En France, on connaît assez peu Malcolm Gladwell. C’est normal : ses trois livres ont tous été des best-sellers aux USA et le dernier, « Outliers » est depuis 35 semaines dans la liste du New York Times. Non seulement c’est le seul bouquin qui ne décroche pas de cette liste, mais il se paye en ce moment le luxe de remonter vers la deuxième place, après avoir été N°1, N°5, N°4. C’est un livre qui s’amuse tout seul quoi. En France, on a Michel Onfray donc il ne reste plus beaucoup de place dans le cortex préfrontal des lecteurs – leur centre de décision ne peut plus les aider pour prendre de nouvelles décisions. Dans son premier livre,  « The Tipping Point », Gladwell décrit comment les concepts et les mouvements grandissent jusqu’à un mouvement de bascule qui rend ces idées, ou ces mouvements, compris par un très grand nombre. Par exemple, pour décrire quelque chose que tout le monde comprendra, Act Up a grandi jusqu’au moment de la capote sur l’Obélisque de la Place de la Concorde, qui a imposé l’idée à travers le monde.

La caractéristique de Gladwell, que je soupçonne être une folle hétéro, ou une folle tout court, c’est d’être un écrivain obsédé par les données scientifiques pour appuyer ses idées. Il adore les essais thérapeutiques et plus c’est obscur, plus il frétille. Dans « The Tipping Point », il explique que « dans les épidémies, un tout petit nombre de personnes fait tout le travail ». Ah, voilà une idée pas politiquement correcte du tout. Dans le sida, on peut même dire que c’est la pire idée qui soit. Imaginez, si une épidémie mondiale est nourrie par un core group qui n’en fait qu’à sa tête, on n’est pas loin de, gasp, la discrimination.

Dix ans après le début du grand débat sur le relapse et le bareback et de la remontée de l’épidémie du sida chez les gays, nous sommes désormais dans l’ennui d’une contamination entre homosexuels qui ne choque presque plus personne. Les gays ont été les premiers à imposer la capote à travers le monde, ils sont aujourd’hui les premiers à l’oublier puisque de nombreuses associations de lutte contre le sida pensent que le risque infectieux est désormais moindre. Les personnes séropositives sous traitement continu vivent plus longtemps et leur sperme est moins contaminant (uniquement pour le VIH, of course; le reste...). Depuis dix ans, l’arrivée de nouvelles combinaisons d’ARV, toujours plus efficaces, toujours mieux tolérées, aura eu cet effet paradoxal. Le sida est devenu une maladie chronique qui fait moins peur, mais qui coûte toujours aussi cher, et qui « dégoûte » toujours autant.  On ne l’associe plus vraiment à la douleur d’une maladie, c’est l’appartenance sociale, médicale à un groupe qui dégoûte. C’est bien simple : plus personne en parle. Ce n’est plus un sujet. Qu’importe si quelques dizaines de personnes s’insultent à travers le monde pour savoir si on a le droit de baiser sans capote, plus personne n’écoute. C’est la grande victoire de ceux qui minimisent la responsabilité de la transmission. Comme m’a dit un vieux connard l'année dernière : « On ne peut pas mettre un flic derrière chaque pédé ». Comme si on avait, un jour, envisagé un tel scénario tragicomique. C’est la limite du tipping point de la prévention : à force de ne plus voir de coupables, il n’y a plus de responsables non plus. C’est chacun pour soi. Shit happens.

En ce moment, cette idée provient de tous les côtés. Il suffit d’ouvrir son ordinateur et attendre, peinard, que ça arrive. Un jour, vous lisez que la moitié des personnes qui ont des maladies chroniques ne prend pas bien leurs médicaments. Le lendemain, un mail associatif tente de nous convaincre qu’il ne faut pas juger ceux qui ne parviennent pas à prendre leurs médicaments. Le même jour, un ami qui est séropo depuis vingt ans vous appelle et il n’est pas capable de se rappeler le nom d’un seul de ses ARV. Il ne sait pas ce qu’il prend, même s’il le prend tous les jours… D’abord, on leur a dit : c’est normal si vous prenez des risques. Après : c’est normal si vous ne mettez pas la capote. Après : c’est normal si vous êtes devenu séropo. Après : c’est normal si vous ne vous rappelez pas de vos médocs – et des mecs avec qui vous avez baisé sans capote. Après : c’est normal si vous ne prenez pas vos médocs, donc vous avez une charge virale élevée, vous êtes plus contagieux, vous baisez avec des séronégas et on vous rassure : surtout pas de jugement. Il faut défendre les droits des séropositifs et on ne peut pas mettre une équipe de SWAT derrière chaque pilulier.

Attendez. Vous vous demandez un peu ce qu’ils pensent, les séronégas ? De la peur qui est la leur quand tous les principes de prévention se trouvent grignotés peu à peu sans qu’on sache vraiment quels sont les messages clairs et ceux qui sont plus du tout clairs ? Vous leur posez des questions sur le fait de vivre dans une communauté dans laquelle cette peur n’est jamais prise en compte, jamais discutée, jamais mise en relief pour en faire une pression associative ou médiatique ? Où avez-vous vu des articles qui reflètent cette méfiance de l’homosexuel d’à côté, parce qu’il n’a pas fait le test, ou parce qu’il vient de choper une hépatite C fulminante que vous ne voulez pas choper ? Vous croyez que je m’amuse à écrire ça pour stigmatiser les séropos ? Que ça m’amuse de voir que la grande majorité des séronégas sont stigmatisés et qu’on ne leur adresse pas la parole parce que leur peur, à eux, est moins intéressante que celle des 6000 nouvelles personnes contaminées par an, qui s’ajoutent aux 120.000 personnes déjà contaminées ? Depuis qu’on a commencé à s’écharper sur la prévention, sur le bareback, ces 9 années du XXIe siècle ont déjà produit (9 X 6 = 54.000), oui autour de 50.000 personnes nouvellement contaminées, dont presque la moitié de gays ?

Mon point – car j’en ai un, vous savez. Le sida fait moins peur, on l’a vu. La perception de la maladie a évolué, ce qui est tout à fait logique lorsqu’on admet l’efficacité des traitements. Mais le concept d’épidémie, lui, capture toujours autant l’imaginaire. La couverture médiatique du virus de la grippe H1N1 en est la preuve. L’association entre virus et catastrophe est toujours aussi puissante. Dans un article de l’International Herald Tribune du 21 avril dernier sur les risques de déflation en Europe, le titre de couverture du quotidien était : « As deflation grisps Spain, fear it will spread ». La phrase d’un expert est révélatrice : « It’s like the front line of a virus outbreak ». De même, le livre récent de Philip Alcabes "Dread - How Fear and Fantasy Have Fueled Epidemics from The Black Death to Avian Flu » (Public Affairs) explique pourquoi l’épidémie est un concept qui accroche toujours les gens, surtout en ces moments de crise. Des témoins qui se trouvaient à Mexico pendant les premières semaines de l’épidémie parlaient d’une conjonction irréelle de catastrophes : d’abord la crise économique, puis l’apparition du virus, puis le pays qui s’arrête, et un tremblement de terre par-dessus le marché.

Dans le sida, on a perdu ce sens de l’alerte car une grande partie des militants ont distillé depuis des années un message qui, grosso modo, dit que les nouvelles contaminations ne sont pas aussi graves que les inquiétudes exprimées par les séropositifs pas safe. Quoi, engueuler un séropo sans traitement qui sait qu’il a une charge virale d’un million de copies et qui baise sans capote avec des séronégas ? Mais c’est de la stigmatisation ! Le médecin n’a pas à interférer avec des décisions thérapeutiques qui ne concernent que la personne séropositive ! Quoi, un groupe de soutien pour 4 malheureux barebackers, et pas de groupe de soutien pour des milliers de séronégas? Eh bien voilà : à force de minimiser ce risque de contamination à partir de la source, surtout chez les gays, on a amoindri l’alerte sur le sida. On a fait en sorte que le sida soit un virus BEAUCOUP moins redouté que celui de la grippe, qui est pourtant beaucoup moins létal. Et que disent les associations là-dessus ? Rien. Les laboratoires pharmaceutiques sont en train d’empocher des milliards grâce à la grippe et le sida ne dit rien, ne fait pas de lien, ne met pas les choses en perspective. Il y a encore 10 ans, le sida était le rôle modèle de la pandémie moderne. C'était l'exemple qui était toujours cité lorsqu'on voulait mettre en parallèle la proximité sexuelle, la précarité, la prévention et les mouvements migratoires. 

Aujourd'hui, c'est la grippe. Cela veut dire aussi que le grand public a compris que le sida ne les concernait pas comme la grippe. Le sida est un concept qui se dévalue tout seul, grâce à ces militants sida qui banalisent la prise de risque et qui acceptent, en silence, par usure, ce prix à payer, dans le formidable espoir de trouver un ton « serein » à cet énorme échec.

mardi 28 juillet 2009

Random Notes 2006


     -       Une aberration de l’obscurantisme

-       « Le traité du jardin » (Editions de l’Imprimeur) – Ji Cheng 1634

-       « Jardins de l’autoroute » (Actes Sud) – Hervé Mineau

-       « Études des paysages, l’aménagement des surfaces végétales »

-       - Pins peuce de Macédoine

-       - Pins de Thoreau : pinus stropus, white pinus


« Le capitalisme de la séduction » Michel Clouscard (Ed. Delga)

p.119 : l’économie du désir-plaisir est celle de la mauvaise foi politique. Elle est l’opportunisme constant d’une double vie

p.122 : Le drogué, au contraire, consomme. Et consommation idéologique du corps. Il cherche à obtenir ce que le romantisme et le mystique cherchent à se libérer. Le drogué est l’essence même de la société de consommation. Alors que son image idéologique prétend le contraire, le drogué est le fétiche par excellence.

p.156 : « Je n’épouse jamais » - Montherlant

p.187 : « La nouvelle consommation sélective est essentiellement la consommation du luxe et de la technologie. Il ne s’agit en aucune manière de biens et d’équipements (soit collectifs, soit des ménages) à vocation fonctionnelle, utilitaire. C’est le sélectif de la technologie qui est consommé. L’usage cher et rare. Le prototype. Le modèle. La première série. La série la plus chère. La plus récente série. Celle que l’on se dispute. Le dernier cri. Le dernier perfectionnement. La dernière trouvaille. Celle qui change tout. Qui fait autre »

Ouah. Quand tu vois que le mec a écrit ça il y a 30 ans, on dirait qu’il parle de l’iPhone.

p.237 : la démode

« le capitalisme, un clavier de différences »

p.254 : « Nous avons atteint le paradoxe même de la mondanité. La différence est l’imitation. On est individu dans la mesure où on représente un genre. On est singulier lorsqu’on est le signe d’un genre. Le mondain est le processus de valorisation de l’individu par le genre. Il autorise cette usurpation narcissique : dire n’être que soi-même alors que l’on est qu’une résultante de la dynamique de groupe, une copie conforme ». Pfwoar, so much for queer studies and genre stuff.

p.258 : « La psychanalyse est bien le couronnement idéologique du système. Elle parachève l’entreprise d’occultation de la réalité. Alors que « l’inconscient » s’étale au grand jour de la banalité quotidienne. Réalité que l’on ne doit pas dire, qu’il faut feindre d’ignorer et qui devient ainsi « l’inconscient » de la psychanalyse, inconscient de l’inconscient ». Well, so much for shrinks for gays.

-       Tout est « ludique » même ce qui ne l’est pas. « Convivial » !

-       Clouscard se demande si Foucault n’assure pas le service de promotion de la nouvelle industrie du loisir – dont il est mort d’ailleurs.

-       Consommation de surplus

p.310 : Ridiculiser la maison de campagne comme « le symbole de la rencontre et de la réconciliation des deux grands systèmes d’exploitation et de profit du système » ! Pour lui : « Nous en ferons le symbole de la nouvelle société, du nouvel humanisme. Et le moyen de leur explication ». ça c’est pour bibi.

p.318 : « Et voilà que le nouvel humanisme sera l’information de la société ! Et au service de la convivialité ! Et cette nouvelle doctrine libertaire est proposée par ceux-là même qui se font l’écho de la contestation, de la libération des mœurs, de la convivialité ! ». Que fuerte !

-       « L’amourette technocratique »

-       « Les protagonistes peuvent s’adorer sans s’être jamais vus. Se voir serait même un désenchantement ». Chat, FB, he got it all right. « Internet est le totem suprême de la civilisation capitaliste.

p.230 : « Le libidinal, l ludique et le marginal, ces 3 vecteurs du développement du corps, ces 3 fonctions normatives sont transmises en marchandises, en choses par le profit. Il y aura une valeur ajoutée qui est l’essence même du marché du désir. Le sexe, le jeu, la drogue, l’alcool sont des produits qui prennent de la valeur par le mercantilisme caché. La nomenclature proposée n’est pas limitative. Elle est déjà un tri. On peu se demander, par exemple, si « la violence » n’est pas devenue, elle aussi, une consommation ludique ». Films, jeux vidéos, porno, TV, tout. Le mec is so way ahead.

Il y a 40 ans, si on avait le malheur de monter dans un train, on était entouré de paysans qui n’attendaient pas que le train soit en mouvement pour ouvrir des paniers pleins de camemberts et de saucisson, avec des grands pains de deux kilos. Le voyage, c’était la bouffe, même si on n’avait pas faim. Et puis ce fut le règne du papier alu dans les années 70 et 80. Dès qu’on partait d’une gare, les nouveaux arrivants ouvraient en même temps les sandwiches préparés par les mères de famille et on entendait le bruit de l’aluminium dans tous le wagon. Aujourd’hui, les gens disposent devant eux les jouets de la nano musique comme s’il s’agissait d’un pique-nique de l’épate.

Raconter le club à Barcelone avec 1000 personnes et des écrans géants qui montrent le best of des films bareback. À chaque moment, il y a une éjaculation avec du sperme là où il ne faut pas. C’est conceptuel, il y a des écrans partout, il n’y a pas moyens d’y échapper ou alors il faut danser en fermant les yeux. Quand on pense qu’il y a 20 ans, sur les mêmes écrans, il y avait Dee-Lite. C’est Eric et Fred qui ont vu ça.

Ils sont gourmands. Ils sont comme les hétéros qui s’infligent énormément d’obligations et de charges comme les emprunts et les bébés mais l’argent des gays, aujourd’hui, ne se dirige que vers eux. C’est un fonctionnement mondain dont parle Clouscard, il consiste à amasser et gaspiller en encourageant le business. Bientôt ils seront comme ces grandes divas déchues qu’ils aiment tellement dans le cinéma classique de Robert Aldrich mais dont ils se moquaient avec une dose de mépris : « I got your dindin,  ». Ils finiront par engager un psy pour leur chien ou leur porcelaine.

Des jeunes avec des sacs en plastic qui font autant de bruit que ceux des vieilles de 60 ans.

C’est bouleversant comme ces dizaines de personnes qui vont de salle en salle au MET et qui se dirigent inconsciemment tout droit vers les trois Van Gogh et les Pollock. Tout d’un coup, on sait qu’ils sont captivés et les autres tableaux de ces salles sont un peu survolés par le public car il n’y en a que pour Gauguin et Van Gogh.

C’est au moment où il plante les 3 graines de haricot dans le terreau que Jackson Pollock est heureux à la campagne. Comme dit la chanson : « The bitches don’t lie ».

Walt Whitman – A gay life par Gary Schmidgall (Dutton)

-       Nocturne

-       Choix de la plante Calamus

p.83 : Emily Dickinson

p.85 : Quand on pense que certains critiques littéraires, jusqu’à 1920, écrivaient qu’il n’y avait aucune preuve que Whitman avait eu des pratiques homosexuelles alors que son œuvre était sans précédent dans la description du sexe entre hommes.

p.99 : Timothy Gilfoyle in « City of Eros » confirme que New York, entre 1936 et 1971, abritait les « halcyon années du sexe commercial » et « le début d’une subculture homo sexuelle distincte »

p.155 : dans le cas de Whitman ou de Thoreau, quel que soit le niveau de sexualité assumée et consommée, l’amour masculin est spirituel, non compétitif. C’est un dicta qui élève.

- Vers la fin des années 70, on murmurait avec horreur qu’il y avait des vieux pédés assez dépravés pour laisser des mies de pain dans les rigoles des vespasiennes (qui puaient vraiment beaucoup) pour venir plus tard les manger dans la nuit. Les cochonneries ont bien sûr toujours existé, mais même à l’époque, c’était un délire gay qui dégoûtait tout le monde.

-L’éclairage des lieux publics. J’avais été très surpris d’entendre un ami, jeune et hyper moderne, pester contre l’éclairage nocturne des monuments publics. I9l prétendait que les châteaux et les églises et les musées et les ponts n’avaient pas été conçus pour l’éclairage nocturne, ce qui est tout à fait logique puisque l’électricité n’existait alors pas. Comme par hasard, il est à noter que cette analyse venait d’un homosexuel trop jeune pour avoir découvert paris quand Le Louvre était noir de crasse, entouré de parkings et que tout le monde était conscient de la décrépitude de l’endroit. Qu’on gaspille de l’énergie pour mettre en valeur le travail accompli, avec des financements non négligeables, ne fait pas partie, pour moi, du gaspillage.

- Bon, il faut bien accepter le fait que ça ne va pas changer : les gens bavards vont devenir de plus en plus bavards. On les encourage à dévaluer leur parole, le plus souvent pour ne rien dire. Le portable est l’objet de pression par excellence, qui a redonné de l’espoir aux parents qui voient leurs enfants de 15 ans leur échapper. Au lieu de les laisser s’envoler dans leur propre vie, le téléphone les traque jusque pendant leurs vacances pour les attacher toujours plus dans les liens qu’il faut défaire. Il est désormais connu que les gens se comportent avec leur portable comme une parade à tout ce qui les effraie dans la vie. Ils voient un mendiant, hop ils font semblant de parler pour se donner de la contenance et faire diversion. Hier, dans le bus, j’ai été témoin de 3 personnes qui raccrochaient au pif de leurs interlocuteurs, et les nouveaux portables dotés de clapets facilitent énormément le plaisir de terminer abruptement une conversation avec juste un moulinet du poignet. Mais les parents sont les poires. Ils croient s’adapter à la modernité avec un nouveau moyen de communication alors qu’ils ne font que renouveler des comportements réactionnaires familiaux : celui de prolonger encore plus longtemps une dépendance affective, qui débouche toujours plus sur une culpabilisation des jeunes quand ces derniers considèrent qu’ils ont enfin droit à une vie indépendante. Je connais des jeunes de 15 ans qui subissent des crises de leurs mères parce qu’ils ont l’outrecuidance de ne pas les appeler pour leur donner le compte – rendu de leur semaine passée, jour après jour. Ces parents, à 50 ans, devraient trouver des occupations moins aliénantes et arrêter d’empoisonner leur entourage.

-       Le bareback est une valeur de gauche - Marc

 

 

lundi 27 juillet 2009

Stoopid Warning


Je m’en vais pendant un an et quand je reviens, c’est toujours la merde chez les associations. Il y a encore plusieurs mois, on disait qu’il fallait laisser la place aux « jeunes », que la présence des anciens ne permettait pas le renouvellement des idées et des alliances politiques. OK, je veux bien, ça ne me dérange pas de prendre un back seat pendant quelques mois. On verra bien, je me disais. Et puis, force est de constater (comme on dit), que c’est toujours le même bullshit. Avec beaucoup de fric, on s’arroge le droit d’écrire des préfaces sur les associations les plus radicales. Avec beaucoup de candeur, on se permet de dire que le débat sur la prévention est devenu plus « serein » alors que rien -mais alors vraiment rien- n’est en voie d’être réglé. C’est le règne de la magouille et personne n’en parle car tout le monde dépend de la magouille pour décrocher quelques milliers d’euros de subvention par ci, quelques billets d’avions payés par les laboratoires pharmaceutiques par là, quelques voyages en Afrique du Sud pour une conférence internationale que personne ne suit vraiment, quelques places dans des comités au sein des hôpitaux qui flattent l’ego. Les associations se justifient en croyant qu’elles poussent l’expertise médicale plus en avant alors que l’Etat leur donne des os à ronger qui les occupe pendant que les mois et les années passent. Les associations sont sincèrement persuadées qu’elles travaillent sur des « dossiers » quand elles ne font que s’épuiser pour tenter de rester à niveau avec les professionnels qui, eux, n’ont rien d’autre à faire. On croit que l’on va justifier une incapacité à agir en se plongeant de plus en plus dans un foutoir de données complexes, quand il suffit d’avoir une voix claire et juste, que tout le monde peut comprendre, sans tomber dans le misérabilisme associatif ou la bonne pensée qui satisfait tout le monde sans vraiment savoir pourquoi. Pendant ce temps, dans le domaine du sida, tout le monde dort.

Le dernier sommet de cette bêtise associative, c’est encore Warning qui nous l’offre. Dans l’article d’Olivier Jablonski du 19 juillet dernier, l’association critique les actions du Syndicat national des entreprises gaies (SNEG) comme si on venait de découvrir un Watergate homosexuel. Tout d’abord, il serait tellement plus franc pour Warning de dire que les messages du SNEG et de L’institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) sont à l’opposé de ce que pensent Warning et Aides. Message de l’INPES : « Ne vous laissez pas infecter par les idées reçues. Rumeur N°4 : avec une charge virale indétectable, on est moins contaminant ». Oui, c’est une alerte officielle, émise par l’Etat, qui contredit directement ce que claironnent Aides et Warning. Et cela met ces deux associations dans une contradiction frontale avec la prise de position de la santé en France, qui n’a surtout pas envie de prendre sur elle la responsabilité légale des contaminations des nombreux gays qui sont en train de se convaincre qu’à partir du moment où un séropo prend son traitement, on peut avaler son sperme par tous les trous, et en grande quantité SVP.

Pour argumenter ses positions, Warning joue encore le jeu du fer de lance d’Aides. Cela fait des mois que Jablonski parle pour Aides. C’est une sorte de front de conflit, qui permet à Aides de s’exprimer, mais pas vraiment en son nom propre. Ce qui est très courageux, on l’admettra. Personne, dans la communauté sida ou dans la presse LGBT française, ose demander quels sont ces liens si solides qui rapprochent Warning et Aides. Personne ne semble intéressé à l’idée de savoir qui travaille chez qui, qui a suivi des missions chez qui, qui gagne de l’argent avec qui. Personne ne veut savoir aussi si ces paroles viennent de séropositifs, de séronégatifs, de personnes récemment contaminées, de personnes contaminées il y a 5 ans, ou 10 ans. Personne n’a vraiment envie d’illustrer le fil de ces positions depuis le milieu des années 2000 car personne n’a vraiment envie de remuer des alliances politiques tout à fait occultes, qui n’ont jamais été clairement exprimées, donc qui n’ont pas de légitimité politique – puisqu’elles sont opaques.

C’est ça la grande différence entre une parole politique crédible et le bullshit. Si un séropositif adopte une position politique parce qu’il s’est fait contaminer il y a 3 ou 5 ans, en plein conflit personnel sur le relapse et le bareback, son discours politique peut être complètement justifié – à condition que l’on comprenne mieux les conditions de sa contamination. On ne va pas commencer à raconter que les conditions de chaque contamination n’ont pas à être exprimées, ou revendiqués, avec tout ce que l’on sait sur l’engagement qui découle de cette prise de conscience de l’identité de séropo ou de séronéga. Je ne veux pas dire que le fait de devenir séropo fragilise en soi une position politique : j’ai précisément toujours dit le contraire, ça lui procure souvent plus de poids. Je veux dire que le fait de cacher son identité de séropo, et la date de sa contamination, met indéniablement un voile de doute sur tout ce que l’on peut dire. C’est le legs du militantisme sida depuis 20 ans et si on remet ça en question, dans ce cas, il faut le dire clairement. Le non-jugement a ses limites, nous avons désormais le droit de savoir à qui nous parlons.

Alors, quand on a dit ça, les critiques de Warning sur la « représentation » du SNEG sont assez drôles. Pour attaquer les positions de prévention du SNEG, Warning dit que ce syndicat des entreprises gaies outrepasse son droit en adoptant une ligne politique qui n’est pas forcément le choix des entreprises (bars, saunas, bordels) qui rejoignent ce syndicat. C’est un peu merdique comme bâton, non ? C’est tenter de décrédibiliser ce syndicat auprès des agences gouvernementales pour dire « mais, en fait, le SNEG ne représente que lui-même ! Au secours ! ». C’est vraiment débile.

D’abord le SNEG a une charte de prévention et ne cache pas ses convictions en termes de prévention. Ensuite, douter de la représentativité du SNEG, cela revient alors à douter de la représentativité de Warning, une association toujours très peu connue, formée d’un nombre réduit de membres, qui a est parvenue, sans grand effort, en 5 ans d’existence, à bénéficier d’une couverture médiatique somme toute très limitée. Ce qui n’a pas offert beaucoup d’infos sur les objectifs réels de cette association – et ses modes de financement. Sans ajouter le fait que le signe Internet de Warning semble relativement peu lu, puisque le nombre de commentaires laissé sur ce site est incroyablement proche de rien.

Warning se comporte comme une association qui parle comme si elle était formée de beaufs qui parlent à un comptoir de café. Quoi, c’est l’Etat qui paye les dispositifs de distribution de capotes et de gel dans les bordels ? C’est incroyable ! Sans rappeler que, justement, cet engagement dans la prévention des lieux hards est une victoire associative car il fallait bien une normalisation de l’accès à ces outils de prévention. Et la preuve officielle que l’Etat s’engageait dans des endroits où il n’avait jamais foutu les pieds (et n’oubliez pas que j’ai assisté à ces premières réunions de systématisation de la prévention dans les lieux gais - et Warning n’était pas là). Si Warning préfère que l’on enlève ces distributeurs, il faut le dire tout de suite. Ils en viennent même à écrire à Bachelot pour protester que les distributeurs de capotes soient payés par les contribuables français ! Envoyé le 22 juillet, c’est une lettre absolument irréelle que Warning pond encore : le SNEG serait présent lors des discussions du groupe de travail sur la prévention (Warning a quitté la table en 2005) et donc s’accorde directement les budgets de prévention. Totalement shocking. Moi, en tant que militant sida, ça fait vingt ans que je vois ça. J’ai toujours vu les associations comme Aides défendre leur fric devant tout le monde. Déjà, à l’AFLS en 1990, c’était le cas. Et c’est le cas partout, à Sidaction, à Solidays, etc... Si cela choque énormément Warning, dans ce cas, il faut être crédible et s’insurger contre toutes les magouilles des autres associations. Nous attendons avec impatience que Warning fasse son travail d’électron « libre » de la communauté sida en nous révélant des détails vraiment croustillants sur les millions que l’Etat débloque pour généraliser le test rapide par exemple.

Warning, tête offensive d’Aides, préfère se concentrer sur des pinaillages financiers certes intéressants quand on a rien d’autre à foutre, mais qui cachent que ces critiques ont un fond réel : Warning préfèrerait que les messages véhiculés par le SNEG et l’INPES changent de ton, de substance, de contenu. Ce qui énerve Warning, c’est que l’on poursuive un point de vue qui est clairement du côté de la personne séronégative. Que se passe-t-il si vous suivez les conseils de Warning et d’Aides sur la réduction des risques ? Si vous êtes séronégatif et que vous tenez à le rester, comment suivre ces conseils de réduction des risques qui sont surtout promotionnés par des personnes qui sont devenues séropositives au cours de la dernière décennie et qui gèrent ainsi leur propre échec de la prévention ?

Est-il vraiment nécessaire de se plonger dans les méandres des magouilles associatives quand on n’a pas le courage d’aller au fond de la description de ces magouilles ? D’où parle-t-on ? Une personne séropositive qui encourage à plus de liberté sexuelle dans la prévention a-t-elle autant de légitimité qu’une personne séronégative qui tient absolument à le rester ? Cela fait des années que je me positionne du côté des personnes séronégatives dans ce combat pour la prévention. À force de s’intéresser uniquement aux droits des séropositifs, afin que ces derniers ne soient stigmatisés, on finit toujours par oublier les droits des séronégatifs, toujours majoritaires faut-il le rappeler, que personne ne consulte, à qui personne ne tend le micro, pour qu’ils puissent exprimer leurs énormes craintes face à cette banalisation de la réduction des risques, qui leur ouvre la porte de l’inquiétude et d’une plus grande méfiance homosexuelle.

C’est bien joli de poser la question de la légitimité du SNEG et de l’INPES et de la date des réunions et tout ce bordel. Il est temps de se poser la question de la légitimité de certaines associations qui pensent la prévention uniquement pour faciliter la vie des séropos – tout en compliquant celle des séronégas, qui est assez complexe comme ça, merci.

 

 

mercredi 8 juillet 2009

Random Notes 2008



·      Much of the day is pro forma

·      iPhone is the Big Kahuna of cellphone markets.

·      « Litlle Children »Ajouter une image avec Patrick Wilson

·      Cimenter une idée ou un argument

·      Helios Resort Palm Springs

·      Eras Bold, la typo de Magazine, est visible dans « Full Metal Jacket », 1987, comme par hasard.

·      « History Boys » english gay movie by Nicolas Hytner (200§)

·      Peter Paul & Mary

·      J’adore quand à la fin des pornos un message apparaît qui nous dit : « Stick in disc 2 ». Please. You bet.

·      Dave Van Rock – Folkways Years

·      Cela fait deux fois que ma mère me téléphone pour me dire que Julien Lepers, aux Chiffres et des Lettres, a posé cette question incroyable : « Qui a fondé Act Up-Paris en 1989 ? » Et il faut répondre mon nom ! Ils sont dingues !

·      Rod Stevens : desperate Internet sex

·      Stupor mondi – the astonishment of the world

·      Prêt à branler, une bonne marque à déposer je trouve.

·      « Y Tu Mamà También » vu dans l’avion en revenant de New York. Love it.

·      On a un problème avec ta candeur !

·      Consolider sa jambe

·      I branched out

·      La plus grande qualité que je peux offrir quand les amis viennent chez moi à la campagne, et surtout à notre époque, c’est le calme. Mon image à l’extérieur, celle d’un homme en colère, toujours à s’énerver envers un problème, n’a rien à voir avec le comportement que mes proches finissent par trouver insondable, celui de la tranquillité quotidienne.

·      Dire « I don’t know » 48 fois en une heure

·      Bête noire

·      Slomo visuals

·      Charles Kindleberger : « « the revusion stage » of a crisis

·      Lulz, être désagréable sur le net

·      Solipsism

·      Comme on parle de décennie perdue de l’économie japonaise, on peut parler de décennie perdue de la prévention gay.

·      Legfrogging

·      Les titres de films abstraits comme « Quantum of Solace » et « The secret life of lambs ».

·      Quand avez-vous passé pour la dernière fois une soirée peinarde, entre copains, à regarder les vidéos à la télé ?

·      Il y avait une naïveté dans des chansons comme « Gonna Get Over You » de France Joli et c’est cette naïveté qui fascine les jeunes qui aiment la disco. Ils y trouvent un courant d’air frais qui a pourtant 30 ans d’âge et qui est totalement débarrassé de cynisme.

·      Dave Clarke : « Je ne sais même pas où est passée l’influence noire dans la musique d’aujourd’hui ».

·      Chercher à Strand : « Everett Kuntz : « Sunday Afternoon on the Porch – Reflections of a Small Town in Iowa 1939-1942 (university of Iowa Press)

·      Cinéma sur West 23rd Street. Raconter l’histoire du film vu avec Jim amené en fauteuil roulant. 15 ans après sa mort, New York ne provoque plus chez moi la tristesse liée à la mort de mon plus grand amour.

·      « Henry Poole is Here » de Mark Pellington dans l’avion vers NYC. Luke Wilson

·      « The Motorcycle Diaries », Gael Garcia Bernal

·      Dans « Swing Vote » de Michael Sern (2008), les Dubbing Brothers ont traduit « sidaïques » à la place de « sidéens ». Ooooooooooops !

·      « L’engagement moral » entre Sarko et les banques

·      8000 SDF à Paris

·      Cette beauté de la suburbia américaine dans « Paranoïd Park » est basée sur l’emprunt et les subprimes. Pareil pour les fringues que portent les hustlers dans Sneek Peek Prods.

·      Nébulosité

·      Très rafaleux

·      Neg Marrons : « Le Bilan » 50 ans

·      Suart Kirk sur CNN

·      Les adulescents

·      Marc de Chalvron – France 24. Ce type est d’une beauté vraiment pas normale et personne le dit, comme si c’était pas un détail important

·      Des écrans tactiles sur CNN – Jessica Yellin via hologramme from Chicago !

·      Damian Marley « Road To Zion » 

·      « 50 years of surfing on film – The Surfer Journal »

·      Kill reality on E !

·      « Dark Blue » - Scott Speedman *****

·      On sort d’un mythe, celui de la responsabilité, pour assumer un autre mythe, celui de l’irresponsabilité, beaucoup plus banal. Ce sont les petites choses de la vie qui justifient les grands échecs, comme la séroconversion.

·      « Avec leurs mots, ils ont dit leur souffrance » - le journalisme de France 3

·      « Je ne voudrais pas sur-investir dans les résultats de ce procès » - pareil

·      La musique de Chic sert pour une pub de banque, Diana Ross pareil.

·      Quand je montre des mecs de JNRC à Sylvain, il me dit : « Tu sais Didier, il y a des pédés qui ressemblent à ça ». Je lui réponds que je sais, je suis pas débile ».

·      Baby boomers (born 1946-1964) are retiring

·      Prévention « positive »

·      Numéro Azur 4094 : Dites « contamination volontaire »

·      Simple is very hard to achieve. Jeans avec des plis partout, et des poches où on n’a pas besoin d’en avoir.

·      Passé une soirée entière à regarder des rodéos à la télé. Incroyables chemises avec des blasons et des broderies sur le col. La mode n’a pas encore récupéré ce truc, ça va pas tarder methinks.

·      « In these troubled times » CNN. C’est devenu la phrase consacrée.

·      C’est une joie de regarder les jeunes Blacks ou Beurs qui embarquent dans l’avion du retour de New York, avec leurs fringues toutes neuves et leurs coupes de cheveux impeccables faites dans les barber shops noires ou latines. Leurs copains sont contents de les voir à l’arrivée.

·      Le Boeing 777 est vraiment le meilleur avion. 200 films à regarder.

·      « Addiction » sur HBO

·      Patrick Blanc avec ses jardins verticaux est l’équivalent médiatique d’Arthus Bertrand : vendons l’idée à l’extrême, produisons livres et calendriers, au stade de dégoûter le monde entier avec l’idée du départ.

·      Même Ricardo Antonio Chavira a une barbe dans la dernière saison des « Desperate Housewifes ».

·      Chris Lilley dans « Summer Sights High », show de dingue.

·      Joseph Cao, le premier congressman vietnamien. Now, France, eat your heart out.

·      Twitter n’arrête pas d’interférer avec les jouneaux télé.

·      Une swat (une obsession sympa)

·      « Velvet Rage »

·      Le mec au Blue Store de New York est complètement hot.

·      Clooney et Brad Pitt ont des moustaches très 1920.

·      It’s complicated.

·      Wrangler : « Long live cow boys ! ».

 

mardi 7 juillet 2009

Random Notes 2008



John Burroughs « Construire sa maison »

p.36 : ad captandum

  • John, Muir et George Perkins Marsh
  • Li Yu : restaurer ou construire sa maison est absolument la même chose qu’étudier ou écrire » Chine, XVIIème siècle
  • Beauté négative = effacement

p.21 : l’activité sui generis

p.42 : le mortier : moins il se voit, meilleur est le résultat. La « pierre sauvage », non taillée ni rabotée.

 

Parfois on est complètement seul à écouter certains genres de musique :

-       le jazz funk en 1980

-       le latin hip hop en 1987

 

  • libido communationnelle
  • embush marketing
  • Groove Armada « Get Up »
  • Benoît Apparu, député UMP de la Marne
  • Quand je suis allé voir « The Ring 2 » au cinéma avec Damien, il était terrorisé pendant le film, mais il y avait toujours un moment où je le faisais rire en lui disant au creux de l’oreille : « Tu vois cette table, c’est du vrai Arts & Crafts, ça vaut une fortune ».
  • 29 millions de couleurs !
  • Qui a donné aux jeunes cette idée qu’il faut payer 60 euros pour une coupe de cheveux pour hommes ?
  • Je ne fais même pas partie des gens qui sont contre la commercialisation du désir
  • Soulac
  • Je suis en train de tomber amoureux de quelqu’un qui pourrait être mon fils et c’est une sensation extraordinaire
  • « I’m in it right now » - Garden State
  • « Vers le Sud »
  • Raconter la fable de Conforama versus But
  • « In Her Shoes » : Mark Feuerstein me rend dingue
  • Accrocher des rubans au branches du noyer
  • « You need to go dark ».
  • Aberration
  • David : « I only use the Nano »
  • Nicolas Dupont Aignan : « la mondialisation, quand elle est heureuse, elle est fabuleuse ! »
  • Kevin Smith, le mec silencieux de « Dogma », a quelque chose de Shazz
  • Bryan Greenberg
  • Même à la pire époque du sida, je ne me rappelle pas avoir entendu autant de gens qui ont des idées suicidaires.
  • Les jolis mois commencent toujours en J
  • Personne ne remarque la drôlerie : « Mrs Doubtfire » passe sur Canal Family
  • Un effet dose réponse
  • Permafrost
  • Dans « Les Berkman se saparent » (2005), on entend la musique de « Risky Business » dans le fond sonore. C’est une sorte de spécial dédicace.
  • Contamination consciente
  • « Tout ce qui est exemplaire est excessif »
  • Theo Angeopoulos
  • « J’ai même créé une communauté qui me regarde sur Internet »
  • Interlope = particulier = gay
  • Le truc qui est paniquant, c’est que lorsque je regarde un film comme « L’impasse » de Brian de Palma (1993) avec toute sa BO de tubes à la KC & The Sunshine Band, je peux me rappeler exactement quand ces titres passaient, il y a, heu, 35 ans.
  • Dyspnée
  • Mathias : la manif de Rien avec banderoles, et affiches vides

 

Th way we talk

p.221 : thought leader : Gedankenführer

p.227 : les gens ne veulent pas personnaliser leurs critiques. « The serial » Cyra McFadden

p.47 : les titres de chansons de Country versus Dusty Springfield versus les Pet Shop Boys

 

Alvin Toffler Power Shif

p.156 : lovemaking in hotels

 

Très peu de personnes ont désoimais le temps de regarder les journaux télévisés de 18h à 21h, en zappant de chaîne info à une autre pour comparer comment son traités (ou pas) les sujets d’actualité et la teneur des débats qui les accompagnent. En tout cas, dans les journaux que je connais, personne ne le fait parce que, forcément, les journalistes sont occupés à ce moment, ce qui est normal. Mais cette surveillance des médias, quand elle est ajoutée à la lecture de la presse nationale, permet d’avoir une vision d’ensemble des sujets.

 

Rihanna possède actuellement la Midas Touch. Il n’y a rien qui puisse l’empêcher d’aligner des tubes planétaires.

24 janvier : Hervé Gauchet au Père Lachaise, salle Ludowski, 11 heures.

 

Panicum virgatum Heavy Metal 100cm Jardin du Pic Vert

Paniicum virgatum North Wind

Pennisetum Rubrum est bien en bordure ouest, procure une bordure basse 60cm et rond

Schizachyrium Scoparium 70cm très droit

Scipus cyperinus 2m, rigide, cotonneux

Sorghastrum nutans 80cm, rouge, rare, installation lente

Stipa gigantea, attention aux limaces

Sitipa lessingiana 1 m, fine à la base

Typha minima, massette toute petite, en pot !

Aristida Purpurea, 60cm, droit, fontaine

Austrotipa stipoides, à rechercher, fou !

Brachypodium sylvaticum, sec, ombre, chemin

Briza media, 80cm

Calamagrostis Kar Foester, 1m80, absolument

Calamagrostis nutkaensis, 1m50, humide

Chasmanthium latifolium, avoine sauvage, 1m20

Chionochloa flavicans, Nouvelle Zélande, -8°, rechercher

Deschampsia cespitosa, 1m40, bordure

Elytrigia elongata, 1m50, incroyable ! chercher

Eryphorum, linaigrette, acheter

Hakonechloa, plante japonaise en pot

Jarava Ichu, 90cm, -5°, mais incroyable

Juncus, n’importe quelle variété

Chicorées sauvages

Molina caerulea arundinacea Karl Foester, chez Jardin du pic Vert

Molina caerulea Transparent

Molina caerulea Sky Racer (2m)

Panicum Virgatum Warrior

Stipa Penaeta

 

  • « America is screaming for change » Herald 4/2.2008
  • Paris exige l’ennui.
  • Purge
  • Proposer un XXème siècle sur Harvey Milk
  • Sors de mon Super Wall, conasse
  • « Gaijin »
  • Amelle Chahbi, Emile Hirsh
  • Fred J n’a pas voulu voir « 300 » tout seul parce que ça le culpabilisait, il aurait l’impression de tromper son mari.
  • You’re pissing me out concrete
  • Un documentaire sur Voyage où des jeunes au Brésil ont vu trop de beaux coins pendant 6 mois qu’ils sont presque écoeurés : encore une chute d’eau immense, encore une montagne renversante, encore un paysage à couper le souffle.
  • Maintenant je comprends ce que ça veut dire : « tu me fends le cœur ». C’est vrai.
  • Mercurial !
  • Pronto !
  • « You’re doing it for the pussy » - « Edison »
  • On se demande vraiment qui collectionne les bouquins de photos de « Journalistes sans Frontières »
  • Etre en première position, comme pour les décollages
  • Herald ideas : 50 is the new 30
  • Paniquer à l’idée de choquer quelqu’un, quelque part, est devenu la Noria existentielle du conformisme LGBT
  • Some LL Cool J Redux
  • L’alcool, ça n’existe tellement pas pour moi que dans les supermarchés, je ne vois pas les rayons de bouteille. Cette forme de verre allongé n’est tout simplement pas reconnu par mes yeux.
  • Vous voulez un compte en banque en Suisse avec ce CD Universal ? Je vous fais un paquet cadeau ?
  • Pourquoi les ados choisissent des mots complètement démodés comme « charmant » ?

 

Gore Vidal

p.154 : Nea zoe : new life

p.124 : Pride est le premier des 7 péchés !

Rococo

 

Paul Morley : "Words and Music"

p.202 : Simon Fuller, despise of music

 

Lepage

-       Molina arundinacea Windspiel 2 mètres !

-       Molina arundinacea SkyRacer 2m40 !

-       Miscanthus sacchariflorus, traçant, envahissant

-       Miscanthus Sinensis Juli

-       Miscanthus Sinensis Kascade, énorme

-       Miscanthus Sinensis Morning Light, bien droit

-       Miscanthus Sinensis Purpuraecens, le plus droit !

-        

Jardin du Pic Vert

-       Stipa Gigantea, 2m40

-       Amoophila arenaria, dunes, très traçant, chemin entrée

-       Helictorichon, avoine vivace, belle boule, 1m40

-       Bouteloua gracilis, épis horizontaux, 60cm

-       Pennisetum apecuroides Hameln 75cm

-       Leymus arenarious, envahissant, chemin, fin, graphique

 

Plantagenet

Anemantelle lessoniana (devant la maison)

Molina arundinacea Karl Foerster, 2m40, droit !

Panicum virgatum Cloud Nine, &m40, beau l’hiver

Sporsbolus Wisconsin, parfumé !