jeudi 12 novembre 2009

Not again, le mariage gay!


OK, je suppose que vous êtes tous au courant des derniers développements sur le mariage gay et/ou l’adoption pour les homosexuels. Je suppose aussi que pas mal d’entre vous somnolent déjà, dès que l’on mentionne le sujet. Oh no, not again, un autre post interminable sur le mariage gay.

C’est la calamité des temps modernes, non ? Vous savez tous qu’on ne pas arrêter de vous emmerder avec ça pour les dix années à venir. Les médias adoooooorent ça. Les médias gays encore plus. Et je vous assure qu’ils prennent du Guronzan et de l’Arcalion pour se motiver sur le sujet car il n’y a rien de pire qu’un réveil avec une alerte Google sur une décision de justice concernant l’adoption pour les gays. Vous arrivez au travail le matin et le rédac chef est déjà sur le pied de guerre (comme on dit) avec une urgence éditoriale : « Il faut que tu fasses tout de suite un feedback sur les réactions homophobes de la veille ! ». Ou : « Tu as fait la liste des personnalités qui ont signé l’Appel de Montpellier ? ». Ou : « On va faire un sondage sur le site pour savoir si Emmanuelle B. a bien fait de garder l’anonymat ».

BO-RING ! Non mais vous vous imaginez aller au boulot tous les jours pour parler toute la journée du mariage gay au 1er degré, comme si vous étiez super super super motivé alors que vous êtes en descente parce que vous avez trop bu le week-end ? Et si vous avez le malheur de dire que vous avez déjà écrit 4 brèves la semaine dernière sur le sujet, votre capital militant prend un minus 10 en 15 minutes. En plus, tout le monde vous observe : « Oui, je me rappelle très bien que l’année dernière tu avais dit que le mariage gay, tu en avais un peu marre. C’est bien une remarque de pédé égoïste ». Et ça vous suit toute la vie.

Qu’on me comprenne bien. Je suis à fond pour le mariage gay. Je signe toutes les pétitions que vous voulez. Personnellement j’en ai rien à foutre, mais puisque les autres pays européens l’ont, et l’Afrique du Sud aussi, alors on doit l’avoir, c’est une question de principe. Et je crois que les gens savent (peut-être trop d’ailleurs) que je suis une folle à principe. Je ne me pacserai jamais et je ne me marierai pas non plus (au secours ! Je suis devenu gay précisément pour échapper à ce type de traumatisme), mais la liberté gay passe par là donc je suis d’accord. À 100%.

Mais c’est d’un ennui mortel. Tous les gens qui travaillent sur ce sujet sont des geeks (et je trouve que Caroline Mecary a de plus en plus de tics à la télé), mais c'est remarquable de se battre toute sa vie pour un droit universel qui a un impact symbolique majeur. S’il y a quelques milliers de personnes LGBT qui veulent se marier, on va se faire chier pour les aider. S’il y a une centaine de couples LGBT qui veulent adopter, ils nous emmerderont avec leurs mioches, comme les autres, super. Si une très grande majorité de gays en a rien à péter et rigolent au Cox sur le mariage gay, il faudra fermer sa gueule quand même. Si ces mêmes pédés préfèreraient crever plutôt qu’avoir un mioche, c’est de leur responsabilité de grommeler en faisant le moins de bruit possible. Car, ce qu’ils pensent, c’est :

1) J’ai 5, 10 ou 20 ans à vivre et je suis bored to death à l’idée de me coltiner ce débat jusqu’à mon enterrement

2) J’ai 5, 10 ou 20 ans à vivre et tous mes autres espoirs politiques devront attendre jusqu’à mon enterrement parce que le mariage gay et la lutte contre l’homophobie sont les deux mamelles du militantisme gay de Now et ça prend toute la place.

3) Finalement, tout le monde fait son beurre sur le mariage gay et l’homophobie, sauf moi. Les avocats, les hommes politiques, les assoces, les médias. C’est bien, cela encourage la libre entreprise, mais je me demande si ça aide le débat sur les autres problèmes qui touchent cette communauté. Ou alors croit-on vraiment que lorsque le mariage gay sera là, tous les problèmes psy et sociaux qui touchent les gays et les lesbiennes disparaîtront comme ils ont disparu en Angleterre, en Espagne et en Afrique du Sud. Ah bon, parce qu’ils n’ont pas disparu en Angleterre, en Espagne et en Afrique du Sud ? Savais pas.

4) La crise du militantisme est sûrement au centre de cet avenir bouché. Parlons franchement. Vous savez que je radote souvent, mais je n’ai pas peur de montrer le dopellgänder du discours militant sur les gays ou le sida. En résumé : le mariage gay et l’adoption pour les gays n’évolueront pas en France avant (et encore) les prochaines élections présidentielles. Si l’UMP est assez conne pour ne pas évoluer sur le sujet aujourd’hui, c’est parce que le PS est loin d’être très proactif sur ce thème aussi. Donc, pour les trois ans à venir, on va s’emmerder sur le sujet. Et je crois que c’est un mauvais calcul militant pour le mouvement LGBT. Il va y avoir usure, comme il y a une usure actuellement aux USA sur le mariage gay.

5) Pendant ce temps, tous ceux qui ont envie de parler d’autre chose dans la communauté gay sont invités à se taire. Ces sujets sont toujours systématiquement au deuxième plan, ou même loin derrière. Je peux rêver : cela peut contribuer à un radicalisme LGBT nourri par le ras-le-bol face à des associations qui sont trop monolithiques sur le mariage gay et l’homophobie. Forcément, la toute petite minorité à laquelle j’appartiens ne cessera de grandir. Imaginez-vous dans deux ans. Vous préférez être dans une structure ouverte où tout le monde peut s’exprimer sur les sujets qui l’intéressent ou vous préférez rester dans un média enfermé dans ses propres dogmes militants ?

6) Cette frustration militante aura un coût. Il ne faut pas s‘étonner pourquoi le militantisme gay est arrivé à un niveau de désintérêt quasi général chez les homos et les lesbiennes. Leur avenir est bouché. Oui, le discours est alimenté par les 50 personnes qui font les commentaires sur les news médias gays, mais le reste de la communauté n’intervient pas. Il y a un discours pré-établi, incroyablement normatif qui domine et derrière il y a 95% de personnes de cette communauté à qui on n’a pas offert les moyens de s’engager. C’est du mauvais leadership car pour obtenir le mariage gay, on doit être propre sur soi, être une avocate qui se présente aux élections régionales du printemps 2010.

7) C’est du mauvais leadership. C’est la génération gnagnagna. C’est ce que j’appelle l’âge bête du militantisme. On est passé par l’agit prop des années 70, la rage des années 80, le succès des années 90 et on est dans le « agueubeubeu » militant. Tout le monde dit la même chose. La peur d’être qualifié d’homophobe est le sentiment qui prédomine. Il n’y a personne pour détourner ça en dérision pour rigoler des opposants au mariage gay et à l’adoption. On est sur le ton de l’effroi, encore et toujours. Moi je dis : rendez nous Dustan, au moins on rigolait !

8) A une époque où l’on n’arrête pas de radoter sur la « transversalité », le discours LGBT ne parle que des problèmes LGBT. Pour gagner le combat sur le mariage et l’adoption, il y a des gens qui ont décidé qu’il fallait réduire le spectre du débat gay à son minimum. C’est un fil d’info qui ne parle que du mariage gay et que de l’homophobie et basta. On l’a vu avec l’affaire Mitterrand, dès que le l’on sort de la représentation idéale de l’homosexualité, tous les médias gays sont comme paralysés, ils sont incapables de dire quoi que ce soit, à part répéter qu’il faut défendre la personne concernée, autrement ce serait de l’homophobie. Il n’y a aucun discours de ces gays leaders sur ce qui se passe dans le monde, sur la vision gay plus large, sur les liens entre le discours gay et d’autres problèmes. C’est criant dans les médias gays : surtout alléger le ton de l’info, surtout ne pas prendre de risque, surtout se caler les uns sur les autres. Une seule voix, un seul ennui. Quand je pense qu’en 1991, Act Up défilait sous la pluie contre la guerre en Iraq !

9) Je ne vois pas beaucoup d’analyse sur le lien entre ce qui se passe en France et ce qui s’est passé, il y a une semaine aux USA dans le Maine, où le mariage gay a subi une défaite assez surprenante. Bon, certains commençaient à remarquer que la campagne dans le Maine n’était pas très brillante comme l'explique cet article du Washington Post, mais, pour ceux qui ont raté les épisodes, on va faire court : le mariage gay s’est cassé la gueule dans un état où il avait toutes les chances de gagner, tout comme en Californie au moment de la Proposition 8. Les commentateurs français mettent cet échec sur le dos d’Obama. OK, si ce dernier avait fait un speech bien lancé dans le Maine 2 jours avant les élections, le mariage serait passé sans problème. Mais pourquoi l’aurait-il fait ? Ce dernier prendrait-il le risque de perdre des voix nécessaires au Parlement pour faire passer sa réforme de la santé à cause du mariage gay ? C’est sa priorité absolue ! Déjà il recule devant Israël, alors le mariage gay… please. Le grand débat américain sur le mariage gay, c’est que la stratégie selon laquelle les lois pour le mariage gay devaient être votées état par état se casse la gueule. Un article du New York Times du 6 novembre, "Maine loss prompts rethinking of same-sex marriage tactics" explique très bien tout ça. Presque tous les états où le mariage gay pouvait gagner ont été amenés à se prononcer. Et maintenant, que faire face aux états qui, on le sait, y sont très opposés ? Les vieux de la vieille comme Barney Franck savent que cette stratégie est vouée à l’échec. Et cela fait maintenant pas mal de temps que la communauté LGBT américaine est critiquée parce qu’elle s’y prend mal. Il y a eu des dissensions lors de la grande marche sur Washington du mois dernier. Il y a eu des dissensions sur la stratégie face à la proposition 8. Il y a des dissensions sur Don’t Ask Don’t Tell et de nouvelles infos nous indiquent que cette loi ne changera pas avant l’année prochaine. Or, si le mariage gay n’avance pas aux USA, cela aura des répercutions sur d’autres pays. On ne peut pas dire que les victoires entraînent d’autres victoires si on refuse d’admettre que des échecs entraînent d’autres échecs aussi. Le leadership associatif se doit donc de remporter des victoires, sinon il perd ses munitions.

10) Vous vous rappelez le mariage de Bègles ? Et toutes les couvertures de magazine que cela a suscité ? Les articles dans tous les quotidiens, tous ces gays et ces lesbiennes qui ont témoigné à visage découvert ? Combien ils étaient modernes et courageux de révéler des choses intimes sur leur relation, leur vie, leur entourage, tout ça pour faire avancer la cause, et pour faire pression ? Nous sommes 5 ans plus tard. Ces personnes sont des munitions qui ont été utilisées et je sais que nous n’avons pas de problème pour trouver d’autres munitions aujourd’hui. Mais ces munitions, il faut les utiliser au bon moment. Franchement, vous espérez une nouvelle loi à mi-mandat de Sarko ? Keep dreaming. Ou alors ces munitions sont utilisées aujourd’hui par les associations gays et les médias pour se faire mousser car des membres de cette communauté sont en position éligible pour les prochaines élections régionales ? Oui, les lois sont votées parce que les coups de boutoir du militantisme se rapprochent et tapent plus fort. Il faut créer un momentum. Mais le momentum actuel est un trompe l’œil car il n’a pas pour objet de faire passer des lois qui changent vraiment les choses, mais plutôt les individus qui se mettent en avant pour surfer sur des espoirs très sincères. Et ça, en France, dans tous les partis, on en a assez souffert comme ça.

lundi 9 novembre 2009

2013


C’est drôle. Ce week-end, je regardais avec mon mari le Journal de 20h sur TF1 (je ne le regarde jamais, mais mon mari est accro aux news, c’est mon excuse) et on est tombés sur un sujet autour du Quartier des Halles. On a eu la confirmation que les travaux ne commenceraient pas avant 2013 et on était abasourdis de voir qu’on nous balançait ça comme ça. Sans se demander s’il y avait un blocage et de quel ordre. Sans angler le reportage sur : heu, VOUS VOUS FOUTEZ DE NOTRE GUEULE, on va encore attendre 4 ans avant de raser tout ça ? Vous voulez dire que 1,5 million de personnes se fait chier tous les jours à commuter dans la station Châtelet les Halles avec les pires odeurs de la planète et une catastrophe visuelle avec des tunnels de correspondance de 125 kilomètres et rien de fait pour les handicapés et rien ne va changer pour eux avant QUATRE ans ? Déjà le projet de merde qui a été choisi par Delanoë, après toutes ces controverses et ces concertations populaires à la con, a mis des années pour avancer et maintenant on nous dit qu’ils ne sont pas foutus de couler du béton ? Ils attendent quoi, qu’il y ait des émeutes ou des suicides collectifs sur le RER B ? Des rituels de mort subite avec de la couleur ? Un peu de drama ? Que Paris vive quelques années de plus avec cette « structure » des Halles en métal blanc, au centre de Paris, alors qu’elle était déjà démodée, il y a 20 ans ? Vous croyez que les jardins conçus par la mère Lalanne sont toujours aussi représentatifs de l’art paysager d’aujourd’hui ? Vous trouvez que cet endroit est joli - et je suis gentil en choisissant un adjectif aussi désuet ? C’est quoi le projet de Delanoë ? Punir tous les gens qui traversent sa ville ? Ne pourrait-on pas aller plus vite, au contraire, et donner du travail à des dizaines de milliers de personnes pour reconstruire ce centre névralgique de Paris et lui offrir un nouveau souffle, qui rejaillirait sur l’ensemble de la ville et de la région ? Bref, avec un peu de chance, est-ce que ce connard de Delanoë aura, dans son bilan, le plaisir de quitter la Mairie de Paris AVANT le début des travaux ?

Tout ça devient drôle quand on apprend que, wait, super, stop the press, Paris est considéré « ville la plus sexy » par un site touristique américain. Well, ce lundi, j’ai entendu plusieurs personnes se plaindre que la dernière soirée Beardrop n’était pas sexy du tout. Une heure et demie pour entrer, une demi-heure pour le vestiaire, les barmen qui mettent une goutte de vodka dans le verre et 400 pédés sous GHB. C’est une ville sexy !

Au même moment où une pétition sur la mort du clubbing parisien rassemble 11.000 signatures and counting. Les clubs font n’importe quoi parce que la ville de Paris fait n’importe quoi. 11.000 personnes signent une déclaration assez solennelle, qui interpelle les pouvoirs publics et vous croyez qu’ils ont un RDV ? Une réponse du maire ? Christophe Girard, anyone ? Il faut leur faire encore une étude multicentrique pour leur expliquer qu’une ville comme Paris se doit d’avoir une vie nocturne de qualité pour que les gens, en général, soient plus heureux de vivre ? La crise n’est pas assez grave, on n’a même pas droit à du pain et des jeux ? Vingt ans de house pour qu’on oublie que le droit de danser est un droit moderne et que, pour pleins de raisons sociologiques et aussi de santé, ça doit se faire dans les meilleures conditions ? Avec un bon sound system, avec de l’air, avec des chiottes à pas savoir quoi en faire, avec de l’eau potable, avec un soutien sur les drogues, avec des facilités pour rentrer chez soi ? Que c’est une responsabilité politique de faire en sorte qu’une capitale soit aussi connue pour l’imagination de ses clubs, comme il en va de la qualité de ses musées et de la modernité de son urbanisme ? Il faut leur expliquer en détail que la danse, le fait de sortir, est un besoin culturel ?

C’est quand même fantastique de vivre dans une ville qui commence à être la risée de la culture internationale tout en étant la plus sexy de toutes. Je ne vois pas le lien. C’est encore un cliché culturel sur le French loving ? Eeeek. C’est le côté mal foutu qui rend Paris sexy ou c’est les gays parisiens qui sont sexy parce qu’ils vivent dans une ville mal foutue où le métro s’arrête à deux heures et où les taxis sont les pires d’Europe ? Ils font la gueule donc ils sont sexy, c’est ça ? C’mon.

On est tous là à raconter des histoires sur la mort du clubbing new yorkais à cause de Giuliani, mais ce qui se passe à Paris est pire. Personne n’emmerde Delanoë et, à part cette pétition, personne n’élève la voix. À New York, c’était un maire de droite qui a éliminé le clubbing. À Paris, c’est un maire de gauche. La prochaine qui me sort que ça serait pire avec un maire de droite, je lui fais avaler cette pétition. C’est impossible de faire pire puisque Delanoë fait exactement ce que ferait un maire de droite. Il faut que ce soit une folle homosexuelle dépressive du PS qui laisse pourrir une situation qui fait que tous les gens qui font du clubbing à Paris se demandent s’ils ne vont pas laisser tomber. Et qu’on ne me sorte pas que les tracasseries policières envers les clubs et les bars sont uniquement du fait de la Préfecture de police. Quand on dirige une capitale qui doit concurrencer le clubbing de Londres et de Berlin, on s’arrange pour que ça bouge bordel. On arrête d’utiliser l’argument des riverains exaspérés pour justifier les pressions exercées. On arrête de dire que la responsabilité en incombe toujours aux autres, la région, l’Etat, Sarko, je sais pas quoi. On prend ses mains de petite tarlouze (moi j’ai le droit de le dire, j’étais pédé BIEN AVANT Delanoë) et on prend le problème et on le traite comme un dossier, comme s’il concernait le prestige de la ville à l’étranger. Ça ne suffit pas de connaître le maire pédé de Berlin, il faut faire mieux que lui et pour l’instant c’est vraiment mal parti.

Alors voilà, il faudra attendre 2013 pour voir le trou des Halles avec un début de travaux. Ensuite, il faudra attendre deux ans pour les travaux et encore je suis encore naïf. Ça nous met à 2015 pour avoir une ligne B qui fonctionne mieux pour les millions de personnes qui se font chier tous les jours à commuter dans la station Châtelet les Halles avec les pires odeurs de la planète et une catastrophe visuelle avec des tunnels de correspondance de 125 kilomètres et rien de fait pour les handicapés. Peut-être que dans ce nouveau complexe il y aura un endroit pour accueillir 5 salles de clubbing qui permettront à Paris de disposer d’une vie nocturne moderne, avec toutes les facilités d’un club moderne (des installations scéniques, des sound systems et des lumières, des chiottes à pas savoir qu’en faire) dans un quartier souterrain où il n’y aurait pas de nuisance sonore. Mais je rêve. Il y a des quartiers qui se construisent à Paris, comme les Batignolles ou derrière la Bibliothèque Nationale. Et vous n’entendez pas parler de la construction d’un club de grande dimension pour décaler le night clubbing vers ces nouveaux quartiers périphériques. Non. Vous n’en entendez pas parler parce que ça n’existe pas. Delanoë bloque, dès maintenant, notre futur.

P.S. Les seuls qui ont été malins, dans cette affaire, c’est Djoon. Ils ont été les premiers à faire le club sans cigarette. Et ils ont compris dès le début que le clubbing de Paris ne doit plus être central, il doit s’approcher le plus près du périf pour faire tout le bruit qu’on veut. Et ils font venir Timmy Regisford.