mercredi 9 juin 2010

Me acuerdo


Me acuerdo que Vincent Borel, sa bande et moi on passait notre nuit à une rave de champignonnière à mâcher des champignons noirs parce qu’on n’avait pas d’exta et on trouvait que ça ne faisait pas beaucoup d’effet. Nos dents étaient toutes noires et ça nous donnait des sourires de barjos, mais on n’avait rien d’autre donc on faisait comme si. Est-ce que quelqu’un peut raconter à quel point c’était difficile de trouver des E à la fin des années 80 ??? C’est cette nuit où Jean-Marc Arnaudé et moi on a une une sorte de connection étrange quand je dansais tout au fond de la grotte, à 1 mètre du DJ, face au seul gros stroboscope de la salle qui illuminait cette longue grotte et on était noyés dans les fumigènes et on n’y voyait pas à 40 centimètres et la seule chose qu’on sentait c’était cette house acide à fond les manettes, les strobos en plein dans la gueule et les fumigènes tout autour et j’ai senti derrière moi Jean-Marc bouger ses bras en l’air comme moi. On en a plus vraiment parlé depuis.

Me acuerdo le voyage à la Winter Conference de Miami avec tout le lot de la French Touch, les Stardust étaient arrivés dans un petit hôtel tout blanc vraiment classe et il y avait Michel Cerdan aussi. J’avais fait un truc de dingue en passant les customs avec une barrette de shit parce que c’était trop intenable de penser qu’il y aurait des fêtes sur la plage ou tout en haut des gratte ciels sans pouvoir se faire un joint.
Me acuerdo la première fois que j’ai vu Frankie Knuckles à Dance Tracks, j’étais si estomaqué que je n’ai rien fait, je ne lui ai rien dit, j’écoutais juste ce qu’il disait au vendeur et je l’ai laissé partir sans le suivre, même si je savais qu’il habitait juste à côté et que j’aurais pu savoir exactement quel immeuble. J’ai fini par le suivre un autre jour donc je sais où il habitait.

Me acuerdo à New York ou Jim et sa bande m’ont offert ma première nuit et on a fait Escualitas, Better Days je crois, The Saint et le Paradise Garage et je crois qu’il y avait un autre club in between. Avant de partir, on était passé chez des amis à Jim qui faisaient une petite fête et j’étais high on E et tellement amoureux que lorsque Jim m’a montré un tableau blanc sur un mur blanc je lui ai sorti : « Yeah, it looks like a Rothko » et il m’a regardé en plissant les yeux « good boy », comme quoi j’étais cassé mais je pouvais être smart. Une heure après, on descendait du taxi vers Escualitas et il y avait un groupe de 7 ou 8 blacks qui venaient vers nous sur le trottoir et ils prenaient toute la place et j’étais si high que j’ai marché au milieu d’eux alors que mes copains s’étaient mis de côté pour les laisser passer. Ils étaient si surpris et en colère qu’un petit blanc fasse une connerie de ce genre qu’il y en a un qui m’a craché dessus. Jim et les autres copines riaient en me disant : « t’es folle, don’t EVER do that again, this is New York » et moi j’étais si content de sortir que je disais « Oh it’s nothing, it’s only a spat, WE ARE GOING OUT GIRLS! ».

Me acuerdo Laurent Garnier qui m’avait amené à une tournée qu’il faisait dans le sud de l’Angleterre et on est arrivé en avion à Jersey où il y avait un club au sommet de l’esprit Joey Negro « Do What You Feel » et c’était absolument tubesque, les gens étaient encore complètement dans le truc anglais, Sharon & Tracy, très orienté filles et breakbeats à la fois. J’avais adoré.
Me recuerdo être allé voir Deep un soir au Rex parce que je ne le connaissais pas, enfin, c’était un ami à Shazz mais on ne s’était jamais parlé. Et je me suis forcé à avancer vers lui et je voyais bien qu’il voyait que je m’avançais vers lui et c’était comme dans ces films au ralenti et je lui ai coupé la parole pour lui dire à quel point j’admirais ses émissions sur FG l’après midi. Je les écoutais tous les jours en 91 ou 92 au Gai Pied, quand j’étais seul dans les bureaux et qu’il passait tous ces disques de deep techno de Detroit, la plus fine, la plus émotive.

Me acuerdo la première fois que Patrick Thévenin m’a dit que Philippe Zdar était une bête de sexe et qu’il mixait en faisant des moves avec son bassin qui n’étaient pas du tout ceux qu’on avait vu jusqu’alors dans la house française – et bingo on est tous devenus babas de Zdar parce qu’il était si beau, mais il faut dire, c’est Boom Bass qui m’a troué le cul en m’envoyant un message gentil à chaque Noël, après toutes ces années et je me demande toujours pourquoi il fait ça tellement c’est gentil.
Me recuerdo le jour où Jean-Marc m’a ramené le pressage US de Chanté Moore « This Time » et j’en ai chialé car j’étais largué par le plus beau mec de ma vie et c’est pourquoi je l’ai pas mis dans le livre des chroniques de Libé, c’est too much pour moi, je n’écoute plus ce maxi tellement il me déchire. Et quand je l’avais fait écouter à Shazz, j’étais dans un telle overdose sentimentale que je n’avais pas compris quand il m’avait dit « oui, c’est pas mal, enfin, c’est toujours le même truc, la basse arrive une minute après l’intro ».

Me acuero être passé dans le studio d’enregistrement de Clivilles & Cole et quand je leur ai demandé de décrire leur style, je n’avais pas très bien compris ce qu’ils me disaient mais en gros, c’était ça, du miel.
Ah oui, je me rappelle aussi qu’à un moment on a eu l’impression que beaucoup de DJ’s anglais étaient gays sans être gays et je me suis trouvé à faire des interviews avec des gens comme Mixmaster Morris et Baby Ford et je tournais autour du pot et je ne voulais pas faire la grosse toune donc je ne voulais pas les faire chier non plus donc je finissais l’interview avec mon gaydar un peu handicapé quoi.

Me acuerdo que ma carrière de journaliste s’est presque arrêtée parce qu’on m’a fait comprendre à Libé que j’étais trop petit pour Madonna et qu’il fallait faire l’interview à 3, alors que j’avais préparé et travaillé cette interview comme jamais dans ma vie, pendant des mois et des mois. J’ai refusé de partager, je voulais la faire seul, il était temps, et ils ont fait l’interview à trois, sans moi, et bien sûr c’était de la merde. Fuck it.
Me acuerdo avoir fait rougir Todd Terry et pourtant il a une peau très noire et je me rappelle ne pas avoir séduit Marley Marl alors que je lui posais des questions de vrai nerd blanc français. Je me rappelle avoir été très triste à la mort de Marvin Gaye alors que celle de MJ m’a barbé to the max dès la première heure. Quelle bande de ploucs. Je me rappelle avoir TOTALEMENT vidé le dancefloor du Rex, après que David Guetta l’ait mis au fer rouge, tout le monde dansait comme des branques et j’ai demandé à Vidal de mettre « The Way It Is » de Bruce Hornsby and the Range parce que je me disais que ça serait drôle et franchement je suis gaga de ce morceau depuis toujours et je me disais que les gens comprendraient peut-être et Vidal me disait en rigolant « Ah mais tu aurais du me prévenir » et c’est ce jour-là que j’ai décidé de ne plus faire le selector ever ever ever again. La piste de danse s’est vidée en 10 secondes. Complètement. Man I suck as a DJ, i do !

Me acuerdo quand j’ai compris, avec Ivan Smagghe à Rough Trade, qu’il y avait des kids qui en savaient plus sur la disco que moi et au début je n’étais pas très à l’aise avec ça, mais ça n’a pas duré longtemps parce que Ivan connaissait des trucs tellement érudits et drôles en plus et tellement camp que je voyais bien que la division hétéro / gay s’estompait très vite puisque les DJ’s hétéros avaient compris tous les codes musicaux des gays et guess what, ils le faisaient mieux. Comme les acteurs hétéros qui savent jouer les folles au cinéma mieux que les folles elles-mêmes.

Me acuerdo que ce que j’avais le plus aimé lors de ma nuit au Paradise Garage, et ça je ne l’ai jamais raconté, c’est l’esprit décontracté du club. Bon, à ce stade, j’étais passé par Escualitas qui m’a fait énormément penser à un Rocambole latino avec le même restau donnant sur le dancefloor avec les familles qui mangent et qui vont ensuite danser sur le dancefloor avec des va et viens réguliers. Et puis le Saint, ou franchement, j’étais émerveillé par l’architecture de l’endroit et on pouvait imaginer des milliers d’hommes sur les gradins et sous la coupole et tous ces bars partout. Quand on est arrivé au Paradise Garage, Jim et moi, ses amis étaient rentrés chez eux pour nous laisser ensemble et Jim avait gardé le meilleur pour la fin et tout était exactement comme on me l’avait décrit, comme quoi les clubbers savent décrire leurs clubs comme les surfers savent décrire leurs spots. Dès mes premiers pas dans la salle centrale, j’avais vu devant moi un échantillon de 10 personnes : 1 femme latina grosse, une autre blanche, 2 queens, 1 gay blanc moustachu, 3 blacks dont un avec une barbe et 2 latinos. Il n’y avait pas ça ailleurs. C’est cette ambiance décontractée, là, tout de suite en arrivant à 8h du matin qui m’a impressionné, pas du tout after hours même si c’en était un. Jim m’a offert un rail de coke dans les chiottes qui étaient étrangement vides et tout le reste était comme dans un film, quand on aime quelqu’un, lors de sa première semaine à New York de sa vie, et qu’il vous emmène dans son club puisqu’il avait une carte de membre, cette plaque plastifiée comme une carte de crédit avec sa photo dessus. J’aurai dû lui voler cette carte avant qu’il ne meure.

Je me rappelle DJ Gregory au fumoir du Palace quand il a réhabilité « Sueno Latino », enfin, ce morceau n’avait pas besoin d’être réhabilité, mais c’est lui qui l’a remis au goût du jour et il le passait chaque semaine et c’est devenu un emblème et on l’adorait pour ça, en plus il était si sexy, mais lui au moins on pouvait lui faire des déclarations d’amour tandis de Julien Jabre, il était VRAIMENT trop beau pour tenter le moindre compliment. Beau comme ça c’est totalement impossible dans la musique.

Me acuerdo que lors des premières K.A.B.P., on était toujours en tain de régler les lumières et le son et tout ça et au bout du troisième ou quatrième mois, Vidal avait pratiquement commencé son set avec un, deux, trois morceaux de deep house soutenue, et je dansais avec un gros sourire car il venait d’enchaîner sur un quatrième morceau de deep work it to the bone et j’ai alors compris qu’il allait tenir sur au moins 10 morceaux comme ça et Emmanuel Brunet n’était pas loin et je lui ai dit en montrant les néons qui flashaient comme au Sept : « Now, this is exactly what we wanted to achieve » et Parick a travaillé le floor jusqu’au onzième morceau, les gens étaient accrochés à leur coin de dancefloor, il n’y avait personne au bar alors qu’il n’était qu’une heure du matin et les gens arrivaient directement du vestiaire pour danser SUBITO. We had something going.

Me acuerdo les explosions masculines au Tea Dance du Palace quand Didier Dart balançait (il n’y a pas d’autre verbe) « Heaven Must Have Sent You » de Bonnie Pointer, la version disco instru avec ces cloches énormes. C’était les cloches de l’église qui appelaient les gays torse nus, le Palace qui s’illuminait de lumière blanche comme des flashes hyper puissants qui faisaient qu’on était éclaboussé au point d’y voir clair partout, même au fond des bouteilles de poppers, c’était le « debout les morts ! » des homosexuels, le type de morceau qui vous rendait presque triste à la troisième minute parce que vous saviez que cela s’arrêterait bientôt BIEN QUE des fois Didier le remettait une deuxième fois à la suite ou mieux, un quart d’heure après, ce qui est très rarement fait de nos jours et je le déplore (rires).

Me acuerdo que Loïc Prigent had the good moves quand il dansait dans notre coin du Queen qu’on avait appelé Moulinsard et il avait inventé un code où il me disait « Give me the Shuffle » pour me mettre dans le mood et je lui donnais le shuffle rien que pour lui faire plaisir et il le faisait à son tour.
C’est quand je suis allé à Trade que j’ai compris que ça, c’était way above my league. Cela faisait des années que ce club était une institution et je me suis trouvé more than ébahi, à danser sur une techno de dingue que je n’aimais même pas mais il y avait ce whoooooooooosh de cette salle, c’était juste sans précédent. Et le pire, c’était lorsque l’on partait et qu’on traversait cet immense fumoir au rez-de-chaussée avec des grands fauteuils partout, des immenses rideaux qui cachaient des rayons de lumière atroce aveuglants de 11h du matin avec tous ces mecs qui étaient là à parler autour des tables basses, entre le moment du chill out et la drague et il fallait du courage pour sortir et affronter la recherche de taxi. Je me disais qu’il y avait une énorme matière à livre. Rien que le fumoir méritait un livre, car le reste du club c’était un autre livre et la salle où 200 bodybuilders torse nus étaient chock-a-block, c’était un autre livre. Victor, un ami anglais, me disait l’autre jour qu’un ami à lui a gardé les témoignages de plein de ses amis au moment où ils sortaient de tel ou tel club, à Coventry ou Manchester ou Ibiza, au fil des années. Ce type a donc le script d’années de clubbing où les gens racontent ce qui s’est passé cette nuit, et quel disque a été joué. Un film. Ou au moins un documentaire.

10 commentaires:

  1. Ca a l'air grandiose comme tu en parles.

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  2. Me recuerdo :-(
    Me acuerdo de...OUI !

    Trève de grammaire...C'est le début d'un prochain livre?

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  3. J'ai adoré ce post. Tant de souvenirs, beaucoup de sentiments partagés.

    Les choses ne sont plus pareilles. C'est l'âge ? C'est l'époque ? C'est la drogue ? En tout cas, pour moi il est imposisble de ressentir quelque chose de semblable maintenant. Il y 20 ans, il y avait une innocence, une simplicité et un bonheur spontanés que ne semblent plus exister.

    Nous avons les (tes) souvenirs, et j'étais content de les revisiter avec ce beau texte.

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  4. Ballades de poètes
    Fleuves, bateau ivre
    Beautés plus qu’humaines
    O Lac
    Mais où sont les fêtes d’antan !
    Valse, les corps s’enlacent
    Et jamais ne revient
    Rires, jeunesse
    Oscillent les corps
    Douleur et plaisir
    Le temps frappe et déchire
    La grammaire trépasse
    Recuerdo, amor, siempre

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  5. Merci golightly pour la faute d'espagnol, j'étais nul à l'école sur cette langue et pourtant - si j'étais tombé amoureux d'un espagnol au tout début, au lieu de tomber sur des américains et des anglais tout le temps, ma vie aurait été tellement différente.

    Thanks Jason. Tu sais quoi? Sur youtube, je suis épaté à chaque fois que je vois des commentaires sur les vieux classiques de house et les gens sont en train de drooler "oh that was so big at XXX (such and such big club). They don't make music like that anymore", ce qui n'est pas ce que je pense, mais je suis étonné de voir à quel point c'est souvent ce que les gens disent.

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  6. Bonjour Didier,

    Ton post m'a fait penser à ce film que j'avais vu alors qu'il n'était pas encore définitivement monté

    "Check Your Body at the Door" de Sally Sommer.

    J'imagine que tu dois le connaître...

    Bonne soirée,

    JP

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  7. « J'ai mené la vie de Palace sans rien avoir dans les poches. J'étais jeune alors et je courais la pige. Mais ce qui me faisait encore plus cavaler, c'était cette cour des Miracles aux allures de piste aux étoiles où officiait un Monsier Loyal qui avait droit de vie ou de mort sur la meute hurlante » Patrice Emear

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  8. j'ai envie de dire " sa fait bander " , mais en vérité sa fait surtout chialer ( de bonheur ) mais un bonheur perdu ( en tout cas pour moi ) . oui , je c'est bien qu'un set de Seth Troxler c'est presque toujours Magic ! . que Titonton duvante est un dj avec des set aux feeling incroyable . que Ron Trent est un des gardiens du temple . mais voila , 2010 ! à 40ans ! c'est pas 1986/92 à 16 et 22ans ... d'abord parceque tout était plus fou , plus frais , nouveau ... la musique des raves étaient plus spontané ,fun et le voyage offert était un futur sans fin ,ultra positif . épuis a 40ans l'énergie n'est plus là , pas pendant 10h d'affiler ! ou alors il faut 10 jours pour s'en remettre . épuis ont devient trop lucide ! ...si c'est très bien dans la vie de tout les jours - sur le dancefloor , sa pardonne pas ! quand tu en connais au moins autant que le dj , faut vraiment de la grosse pointure pour te donner une dose qui te laisse sur le carreau avec un sourire ineffaçable ! mais sa aussi sa arrive encore !!! alors après milles analyses , tout vient de l'ambiance ! comment les gens pourraient être aussi "no limite" dans la fête , que nous l'étions ! , dans des années aussi sombre que le sont celles que nous vivons depuis au moins 10ans ?
    ...là "oui" l'alcool et la came rende bien service pour faire croire que la fête est là ! . je me souvient de ma dernière meilleur soirée , c'étais au PULP en 2005 et c'était aussi bien que ma dernière Rave "réussi" en 1993 . parceque les gens au PULP étaient hallucinant ,comme des Raveurs ! complètement a fond dans le son ! et dans un mélange aussi éclectique que dans le passer ( c'est bien simple j'avais pas vu un telle mélange de gens différent depuis mes dernières grandes nuit en Club ,1989/91. se fut une nuit magic ! et je me suis dit que sa arrivé encore . mais pour que tout les éléments soi réuni , (aujourd'hui)se n'ai peu être plus possible ailleurs que dans les grandes Capitales ? . car y'a bien eu une vrai régression ! et les provinces sont bien sur les plus durement toucher . en dehors des ravages que le capitalisme a causé a nos vies , c'est le matraquage de la dance commercial des années 90's qui a fini par tué la qualité de la fête ,des années qui ont suivi . il faut que les gens est envie d'une musique folle ! et que eux aussi soi un peu fou ! . mais quand ont a étaient élevé avec la dance des 90's ont peu pas avoir d'autre exigence que david Geutta et lady Gaga ! et se n'ai pas cela qui crée un vent de folie sur la masse , comme se fut le cas du Disco underground , jusqu'à la house de chicago , l'acid house et les Raves . Amen - Salutations mr Lestrade ( douzi28.05.70 -

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  9. Hello Douzi
    Désolé, je t'ai pas répondu, j'étais sans Internet depuis 15 jours. Bon, je suis d'accord avec tout ce que tu dis, c'est un bonheur perdu mais on sait qu'il est facile à créer à nouveau, même si on a moins d'énergie, celle des autres est là, et elle est très communicative. Avant c'était à nous de nourrir cette énergie sur le dancefloor pour ceux qui hésitaient, aujourd'hui c'est à eux de nous entraîner quand c'est nous qui hésitons.
    Big love
    Bon été
    dids

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  10. salut m'sieu Didier L , c'est vous qui avais fini par me redonner l'envie d'ouvrir un blog ( je penser pourtant que "plus jamais" ) épuis je me suis dit que pour bien lutter contre le nivellement vers le bas , il faut être plusieurs ! donc je reprend du service . et je vous dédicace mon nouveau blog (100% real dance music) :

    http://ravedanceresistance.blogspot.com/


    salutations m'sieu Lestrade - douzi28.05.70 -

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